L’API du mois

Mathieu DOMECQ
Rédacteur en chef de l’API du mois et du Blog

Au fur et à mesure que les températures augmentent en février, l’activité des abeilles reprend. Selon les zones géographiques, le printemps commence à prendre ses marques. Cependant, il est important d’encore rester vigilant face à de possible gelées qui pourraient affecter les colonies les plus fragiles.

Ce mois-ci, nous allons découvrir comment les abeilles maintiennent leur chaleur. Ensuite, nous examinerons la manière dont se présente la saison pour un débutant avec sa première ruche.

Le saviez-vous ? Une fondatrice frelon asiatique capturée en février, c’est jusqu’à 3 000 frelons asiatiques en moins sur la saison ! (source : ephytia.inra.fr)

Mathieu Domecq
 

Tout reste encore incertain, des gelées pourraient survenir malgré une remontée générale des températures dans la plupart des régions. Voici les tâches que l’apiculteur doit accomplir en février pour se préparer à la saison :

Observer ses ruches sans les déranger : dès l’apparition des premiers jours ensoleillés, vous observerez les premières abeilles butineuses commencer leur vol de nettoyage et collecter du pollen. Le fait que les abeilles soient actives régulièrement durant les journées ensoleillées est un indicateur positif de la santé de la ruche.

Abeille qui ramène du pollen à la ruche sur ses pattes arrières
Abeille qui ramène du pollen à la ruche sur ses pattes arrières

Préparer la lutte du frelon asiatique  : les fondatrices (femelles fécondées) vont commencer à sortir pour construire leurs nids. Piéger empêchera votre ruche d’être envahie par les frelons asiatiques cet été. Installez donc vos pièges près des ruches ou des anciens nids de frelons asiatiques.

Surveiller les réserves alimentaires : veillez à ce qu’il y aie constamment du candi accessible dans vos ruches, à proximité de la grappe. Il est généralement indispensable d’installer un deuxième pain de candi en février pour assurer une alimentation adéquate jusqu’à l’inspection printanière fin mars. Un candi enrichi en protéines serait parfait pour soutenir les colonies affaiblies et stimuler la croissance des jeunes abeilles.

Les abeilles consomment le candi apporté par l’apiculteur.
Les abeilles consomment le candi apporté par l’apiculteur.

Le Mimosa, le Noisetier et la Véronique

 
Working bee